La supervision à visée régénérative

La rentrée, amplificatrice des résonances La supervision à visée régénérative (#4)

La rentrée, amplificatrice des résonances La supervision à visée régénérative (#4)

En tant que coach ou professionnel de l’accompagnement, si je suis capable de ne rien attendre de la rentrée…, je peux être entièrement ouvert aux inflexions qui teintent chaque situation que j’accompagne :

. les nouveaux défis, les envies enfouies, les doutes, les résistances, les ressources d’un/e dirigeant/e,

. les hausses ou baisses d’énergie, de motivation, de confiance d’une équipe ou d’un groupe projet, les tensions et les difficultés relationnelles présentes ou en train de couver au sein d’un collectif.    

En tant que coach, nous avons besoin d’être curieux de ce qui se vit au sein des organisations, des sujets importants comme la transition écologique, l’IA, la souveraineté technologique, l’instabilité politique et économique avec des impacts sur les budgets et les investissements, les dynamiques sociales…

Les dirigeants ont leur moment de rencontre à chaque rentrée, comme les Universités d’Eté de l’Economie de Demain du Mouvement Impact France ou l’Université d’été organisées par le MEDEF la semaine dernière. Les thématiques abordées sont censées être le reflet de ce qui est important, essentiel, dans le contexte économique, social et écologique actuel.

Les coachs ont également besoin d’espaces de rencontre, d’échange, pour se mettre à l’écoute des résonances. Les fédérations de coachs, les groupes de pairs, les groupes de supervision, sont des « espaces/temps » qui peuvent enrichir les phénomènes de résonance. A la fois les séances de supervision peuvent limiter la projection des problèmes des coachs sur leurs clients, à la fois elles permettent d’amplifier les phénomènes de résonance pour mieux se connecter aux problématiques de leurs clients.

Nos enfants ont également fait leur rentrée et je trouve inspirantes les réflexions d’Hartmut Rosa dans son ouvrage « Pédagogie de la résonance » : il décrit l’appréhension du monde non pas comme acquisition de compétences, mais comme résonance : la compétence signifie la maîtrise assurée d’une technique, le fait de pouvoir disposer à tout moment de quelque chose que je me suis approprié comme un acquis. La résonance désigne l’entrée en relation progressive avec un objet. Elle contient un moment d’ouverture où l’on ne dispose pas de l’objet. Une compétence est une appropriation, la résonance suppose que je me laisse transformer.  

« Concrètement, cela revient à être ouvert au fait que quelque chose de nouveau ou de différent m’arrive, me touche, me saisit ou m’émeut, donc à accepter d’être changé. Et cela s’accompagne toujours d’une certaine vulnérabilité. L’école peut et doit former un espace de protection pour cela. »

Quelles sont les expériences de résonance que vous souhaiteriez partager ?  

#coaching #supervision

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